jeudi 30 septembre 2010

My own Levi's


"Toutes les formes des femmes prétendent à être vues, il suffit de les déclarer au regard".
Jacques Gagneau

Vous sentez-vous concernées (je m'adresse aux filles dans la salle) (oust, dehors les boys) par la quête éternelle du jean parfait, l'armoire pourtant déjà blindée d'une dizaine (que dis-je, une vingtaine) de modèles différents ?

A priori oui, puisqu'une étude menée par le ELLE Belge démontre que 34% d'entre-nous estiment que trouver le jean idéal est plus pénible qu'une épilation totale à la cire (j'aurais aimé pouvoir lire la totalité du questionnaire, j'vous le dis).

Et oui aussi, parce que chez moi c'est un peu le Graal implacable. Je fais partie des 22% (de la dite étude from Lagardère Belgium) pour qui l'essayage est synonyme de jean trop large au niveau des fesses et des hanches, et des 48% déclarant avoir testé entre 2 et 5 jeans en une séance de shopping pour finalement ne pas trouver de quoi satisfaire leurs gambettes.


Alors lorsque mon regard de jeune ménagère femme 25/49 ans, CSP+ (enfin, comme je dépense plus que ce que je ne gagne, je peux peut-être l'affirmer), urbaine et active, a été sollicité par le diable publicitaire Levi's et sa nouvelle campagne Levi's Curve ID (déclinée en plus auprès de multiples collègues blogosphériques), j'ai eu beau chercher, je n'ai pas pu me l'enlever de la "teuté"...
Jusqu'à ce que l'occasion de le tester arriva par chez moa.


L'idée de pouvoir me faire conseiller dans n'importe quelle boutique Levi's de France et de Navarre dans l'espoir de trouver à quelle silhouette "type" et choisir laquelle des 3 morphologies développées par la marque me correspondait, me ravissait...

Même si objectivement, GAP propose depuis quelques années déjà un concept similaire de ligne de jeans, déclinés selon la taille (encore heureux), la longueur (déjà mieux), la coupe ET la silhouette, sous les noms de "Straight", "Regular" et "Curvy".


L'innovation ne raisonne donc qu'en demi-teinte, mais l'envie est là, provoquée par ma persuasion que le prochain jean serait enfin le bon. The Good One quoi.

Direction Levi's Opéra, 1er étage, un samedi période de pointe (oui, je suis une warrior du shopping).

Un vendeur pourtant souriant et déterminé (et à la voix très efféminée) s'approche : "Vous, vous êtes Demi Curve vous, je vous donne un 26/34 ? Quel coupe ? Droit ? Evasé ? Slim ? Quelle "colo" ? Brut, Très délavé, Intermédiaire ou Black ?".


Moi : "Euh, Ok, ce sera Black alors... Coupe droite (sous-entendu ras-le-bol du slim)". La voix tremblante, à la fois impressionnée et énervée par son aplomb.

Je suis ressortie 5 petites minutes plus tard, galbée (mais pas serrée), énamourée devant mon reflet miroitant une coupe nickel, une longueur parfaite (adaptable en version talons or not talons), et donc logiquement totalement emballée par ce new item (prix compris entre 90 et 130€).

L'heure est maintenant venue, je me dois de faire passer le message à mon tour, prêcher la bonne parole en quelque sorte.

Courez les filles, courez (et pas pour Sarenza cette fois) (m'ont saoulée avec leurs histoires de courses en escarpins) ! Tentez l'essai, car le jeu pourrait bien en valoir la chandelle.

F.B

mardi 28 septembre 2010

Who's Next ?


"Même si je conjugue ma vie à tous les temps, sur toutes les modes, il manquera toujours le mode d'emploi".
Flora Balzano

(Bonjour, je travaille 50h/semaine, nous sommes au mois de septembre, et j'ai déjà un mois de retard)

(Et oui cette semaine, c'est Fashion Week, et non Who's Next)


(Le Who's Next, c'est début septembre, et non fin septembre)

(Pour les retardataires, c'est donc bonheur. Pour les autres, veuillez accepter mes plus saintes fashion excuses)

La vraie, l'unique et seule raison pour laquelle j'allais une énième fois mettre les pieds dans ce salon aux relents de Dinosaure de la Mode (ça la fout mal pour un salon censé dénicher les futurs créateurs "tendances" de demain) est que j'y ai tout de même repéré par le passé, quelques-unes de mes it marques d'aujourd'hui.


(Malgré l'état apathique dans lequel cet événement vous met) (il faut savoir qu'après 5 ou 6 allées d'affilée, votre physique et psychisme sera proche d'un djeun's ivrogné entre 5 et 6 heures du mat' justement).


(Sinon, oui, je crois que ce post sera tout en parenthèse) (j'amuse comme je peux)


Sauf que cette année, cerise sur l'invitation, je me le suis fait justement voler le dit carton.


En toute impunité, sur mon bureau, à l'heure de la pause déjeuner (y'a plus de confiance nulle part m'ssieurs dames).


Autant vous dire un coup du sort, pour une blogueuse déjà pas si motivée à l'idée de se traîner Porte de Versailles un samedi après-midi ET de se balader en new compensées Minimarket de 12cm (qu'il fallait absolument mettre ce jour-là) pour découvrir une simple "redite", comprenez un paysage tendance proche de celui présenté l'année précédente (j'mettais renseignée, vous pensez... Et les critiques négatives allaient bon train).





Histoire de ne pas passer définitivement dans l'oubli fashion, j'ai décidé malgré tout de l'évoquer, au gré de deux découvertes datées 2009 : Laurence Doligé et By Malène Birger.


La première est à l'origine des lignes Madame à Paris, et a décidé de fonder sa propre griffe après 12 ans de bons et loyaux services. La seconde est diplômée de la Denmark's Design school, et a débuté à Dubaï en 2008 avant de (presque) conquérir le monde.


L'une a souhaité créer une ligne à son image, tel un dressing personnel d'une parisienne à la page (on retrouvera des pièces phares comme le jean, le chino, la veste d'homme ou militaire). L'autre s'inspire directement des 50's & 60's, couleurs et graphismes en pagaille au rendez-vous (mais aussi des modèles purs avec un côté presque Baby Doll qui sont ceux me plaisant particulièrement) (moi j'dis ça j'dis rien).


Les items qui me font craquer chez Laurence ?


... Son sweat oversize esprit military (déjà adopté, je le confesse) (idéal en look détente legging noir bien opaque + Converse + Foulard Paul Smith).





... Ses ceintures glitter-cloutées pour "vivifier" une silhouette basique (sur un classico jean/tee-shirt blanc, ça l'fait en gros).





... Mais aussi ses broches craquantes et ses foulards pile-poil dans l'air du temps sans tomber dans la fast fashion.






Les modèles qui me font vibrer chez Malène ?


... Ce pull vu sur Audrey. Pas encore commandé, mais je suis à quelques clics, for sure (or for the Best... And the Worst).



Photo : Sushi&Pedro


... Ces ballerines jaunes pas vraiment de saison (c'est déjà l'hiver par ici) mais so "mignon, mignon, mignon, mignon" (faire René La Taupe dans un billet. Check).





Irrésistible finalement ce Who's Next périmé.


F.B


Illustration : Flickr
Marque Laurence Doligé disponible sur Vitrines Parisiennes
Marque By Marlène Birger disponible sur Place des Tendances

vendredi 24 septembre 2010

L'Automne et ses Merveilles

"Il faut vouloir quand on le peut, car ni la saison, ni le temps, n'attendent personne".
Baltasar Gracian Y Morales

Les temps changent, notre mine aussi.

A croire que cette rentrée pseudo-scolaire a littéralement achevé les 3/4 de la population française. Le parisien ne va pas bon train, il a l'oeil hagard et semble crier au désespoir (oui, j'exagère, comme toujours... Je pousse le vice, je force le trait, je parle Marseillais quoi).

Au programme du jour, trois idées en bataille, testées pour tenter d'égayer cette triste saison des pluies, du gris et de la boulimie.

En quelque sorte une posologie médicamenteuse à la sauce BabyModeuse.

Attaquez dès les réveil par une mise en lumière du visage (comprenez détox de cernes et repassage des marques d'oreiller) avec en partenaire de choc et de choix : Burberry Beauty.


Car depuis le 20 septembre, l'écharpe tartan n'est plus la seule alternative au trench iconique de la marque. Depuis 2 ans maintenant, la gamme "beauté" orchestrée par Christopher Bailey est à l'étude, imaginée pour coller à la tendance effortless en cosmétiques et oublier les maquillages over glamour (exit l'oeil charbonneux ou la bouche lipglossée en fushia, welcome teint de pêche et lèvres presque naturelles).

En s'inspirant de leurs ambassadrices maisons comme Emma Watson, et des jeunes femmes dans le vent telle Keira Knightley, la ligne se veut sobre, en adéquation parfaite avec l'ADN de Burberry mère. L'objectif utlime étant de "laisser transparaître en filigrane la beauté de chacune"...

Révéler la beauté, plutôt que de la singer... Tout un programme...

3 produits sont passés au banc d'essai de mes yeux pochés et lèvres gercées (sans parler de ma salle de bains aux allures de kibboutz): Le brillant à lèvres LipGlow, la poudre bronzante naturelle Warm Glow, et le fond de teint fluide éclat Sheer Fundation (qui lui attend sagement son tour pendant que je profite des derniers erstaz d'UV accumulés en Grèce) (même si j'aurais presque hâte de l'inaugurer tant le "naming produit" me plaît) (décliner le nuancier de beige par différentes teintes de trench, j'ai trouvé ça génial).

Toute la ligne Burberry Beauty est disponible sur Burberry.com ou aux Galeries Lafayette.

Les packagings sont classieux et s’inspirent du « check » emblématique, ils bénéficient d’un magnétisme aimanté pour la protection du produit en toutes circonstances. Les lignes épurées et modernes bouleversent un peu les codes habituels en cosmétique, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Le rendu une fois appliqué est loin d'être décevant : le gloss est satiné et confortable sans dessécher, quant au "blush", il s'applique sans traces apparentes et rend un coloris très soft, loin des poudres habituellement trop abricotées.

De quoi arborer une mine automnale fraîche sans tomber dans l'esprit dévastateur de Toussaint et ses no-make up days...

... Et sans pour autant oublier de prolonger l'effet boostant par une pause goûter qui le sera tout autant (être belle, oui, et se sentir bien aussi).


A rajouter dans votre shoppinglist du mois d'octobre : quelques Minis Rochers Suchard (déculpabilisant et au rapport couche croustillante/ganache fondante optimal) (et croyez-moi j'en ai bouffé du Rocher) et le dernier-né de la famille Kusmi Tea, à mi-chemin entre leur blockbuster "Detox" (qui existe désormais en sachets) (more pratique for the office) et des thés africains magiquement épicés.


Divin mélange de maté, thé vert et épices (cannelle, gingembre, cardamone), je suis devenue addict dès la première prise. En complément/remplacement de mon RedBull Light so mauvais pour la santé, il s'avère parfait; et sachez que cette mixture inédite sera disponible en ligne dès le 30/09.

Et comme une femme se doit de paraître reposée, en forme ET manucurée, voici une idée qui avait germé... Pour finir directement au coin des mauvais plans over-facturés.

Le point (de non retour) en question ? Le Minx Nail Bar installé chez Colette depuis le début de l'été. A 40€ la pose (il s'agit de vernis autocollant) (je vous en avais parlé
juste ici), et une tenue n'ayant pas dépassée les 5 jours, je dis non, et même gare à l'arnaque !


Malgré un catalogue de choix alléchant et kitchouille à mort (dans le bon sens du terme), je me suis rapidement ennuyée avec mes fleurettes aux ongles et j'ai encore plus rapidement été exaspérée par les détails décollés aux coins de chaque doigt.

La course au "it-beauty bar" ne passera pas par moi la prochaine fois. Et attention, suis remontée à bloc, maquillage au top et théine en stock.

F.B

mercredi 22 septembre 2010

ValentineTags

"Les mots sont dociles à qui les aime".
Maurice Chapelan

Thématique "rendez-vous inopiné de la rentrée", de ceux qui découlent des jolis projets imaginés par une tête rêveuse et huilée du mois d'août (à peine 1 mois après, c'est plutôt teint lavabo et cerné).

Rencontre donc avec Valentine, charmante néo-créatrice de bijoux, ex-costumière au look de dandy girly et ex-styliste chez Cosmopolitan aux mains aguerries.


Il est midi lorsque je la croise après quelques échanges Facebookiens dans un bistrot parisien, menthe à l'eau en guise de festin (hydrolique et non calorique), tags et mots en bataille comme principal attirail.

Car notre créatrice se la joue (en langue française et shakespearienne). Elle manipule nos expressions et notre alphabet, pour en faire les bijoux gravés de ses fantaisies métalliques.

OK OK, possiblement j'entends déjà vos cris d'orfraies autour du thème du Tag sauvage, malheureusement galvaudé depuis le Jack Lang fin d'années 80 (Le tag, sur ton métro pas beau, dans ta ruelle pas belle, sous ta té-ci pas jolie, c'est chiéééé, nan ?!) jusqu'aux street artists chinois de paname et des world cities qui vous écrivent votre prénom ou celui de chéri sur un un grain de riz aussi triste et anti-glam qu'une paire de charentaises trouées un matin de novembre...

Stoooop !
On arrête tout de suite le bad trip et surtout la mauvaise piste : ici les mots, choisis, trendy et tout mimi, claquent en 2d degré, portent la création comme la création les porte, et surtout, surtout, contribuent à attirer le regard et l'intérêt : de l'Homme, qui peut passer un complet repas à tenter de déchiffrer deux mots (rassurez-vous, ca ne lui coupe pas l'appétit non plus, à l'Homme...), aux copines ou rendez-vous pro qui trouvent que porter "Attractive. Good for Nothing" autour du cou, c'est quand même un sacré gage d'auto-dérision...

Ces mots pas si doux ne laissent personne indifférent, sur collier, comme sur porte-clés.


Fabriquées a la mano dans son petit atelier d'intérieur londonien, ses créations sont disponibles en or ou en argent et peuvent être totalement personnalisées. Sur son site, un questionnaire subversif à souhait permet de livrer quelques billes à Valentine, qui vous proposera quelques pistes pour des tags tout à fait uniques...


Mon idée à moi ? M'en faire un spécial geekette de luxe... Avec du "#Babymodeuse" et du "Blogueuse" à foison évidemment. Le tout livré dans une mini-enveloppe vintage, idéale pour un cadeau (qui fera mouche à côté des autres) ou pour s'offrir ses verbatims persos.


Un coup de coeur à retrouver ici.

F.B

lundi 20 septembre 2010

Colonel Moutarde

"Un baiser sans moustache est comme un beefsteak sans moutarde".
Proverbe italien

Couleur "ovni" qu'on aurait peut-être préféré ignorer, mais qui semble néanmoins faire l'unanimité des défilés (chez Chloé, Louis Vuitton, Dior, Lacoste et d'autres encore) : la j'ai nommée "moutarde", divin mélange d'orange et de marron (autant dire casse gueule fashion).

En total look sur catwalks, nous préconiserons ici bas de ne la porter que par mini touche, et assortie à du gris, ou du marine (ou du jean brut aussi, douce extension du dernier bleu prescrit).

Photos : Truc de Nanas

Illustration : DoItInParis

Slow down est le commandement du maniement de cette couleur (prétendant égayer l'hiver) (lol). Sinon c'est teint d'huître mal rincée assuré.

Misons sur la touche vintage bien amenée (foulard, ceinture, et pourquoi pas jupe et bottes) (mais pas tout en même temps hein) (vous avez compris) pour éviter le look Deschiens en bonus track...

... Et sans se ruiner pour cet énième lubie de mode (à mi-chemin entre la couche sale et Titi le canari tout de même).

Bon plan du jour, repéré dans Grazia et déniché aux 3 Suisses (si, j'vous jure) (la blague) (à bas prix) : un petit pull mohair moutardé qui va vous monter au nez.


Du haut de ses 23€90 (actuellement soldé à - 30% ), il nous assure un "no risk day".
Comprenez pas d'erreur en vue avec un "Killer Chic" pareil (j'parle en langage Grazien).

Reçu et immédiatement "mis en look", il tient plutôt ses promesses.


Le mohair n'est pas aussi doux qu'un modèle sorti fraîchement de chez American Vintage ou Zadig&Voltaire (mais qui aurait été identique après 2 petits lavages) (donc bon l'un dans l'autre, ça vaut toujours vraiment le coup), mais la coupe est sympa, courte et idéale avec un pantalon carotte gris (bouh, so 2009) ou un flare en denim bien foncé (yeah, so 2010).

Juste de quoi assouvir cet étrange désir.

F.B

jeudi 16 septembre 2010

I want to see you on my screen, fashion

"La culture est une chose qui vous arrive. Vous pouvez en acheter au Virgin Megastore et en louer chez Blockbuster Video. Mais ce n'est pas une chose à laquelle vous participez, ni à laquelle vous pouvez répondre".
Naomi Klein

Il y a encore quelques temps (deux ans, tout au plus), on se demandait si la mode s'était bien mise à l'heure YouTube and Dailymotion (cocorico) et si les grands noms du luxe allaient pointer leur nez doré au sein des plateformes communautaires, s'offrant ainsi potentiellement en pâture aux internautes assoiffés de commentaires assassins anonymes, de "#fail", "Unlike it" et autres poisons mortels pour leurs images...


La réponse est arrivée rapidement, le couperet est tombé clairement, les griffes les plus connues inondant le Net à coups de clips mis en scène par les réalisateurs les plus mythiques et mis en beauté par les stars les plus demandées.

C'était décidé, et engagé, les campagnes du luxe ne se contenteraient plus de papier glacé et exigeraient un tournage digne d'un film de ciné.


Louboutin engage Arielle Dombasle, Dita Von Teese et Elise Sednaoui pour une web-série loufoque, Chanel semble vouloir nous faire vibrer avec une Keira Knightley métamorphosée en rideuse de charme au volant d'une Ducati pour Coco Mademoiselle, et Gaspard Ulliel en héros torturé des temps modernes pour le jus Bleu, Dior nous a ensorcelé l'hiver dernier avec Marion Cotillard en Lady Noire (générant par ce biais une augmentation des ventes de ce produit de plus de 43%, un record) (source Ifop/Dior) et Lou Doillon joue aujourd'hui à Manon des sources version bobo 2011 pour Vanessa Bruno.


La réalisation de vidéos virales devient un nouveau Graal, permettant d'accroître la portée d'une opération de communication avec un coût faible, générant des millions de vues sur nos plateformes communautaires car s'apparentant plus à un moment d'émotion qu'une pub.

Histoire de s'y retrouver un peu dans ce joyeux bordel de new contenu "médiatico-modeux" et de ne pas perdre de précieux clics sur les sites généralistes en cherchant un clip spécial, une vidéo plutôt pointue ou carrément une exclu, je vous propose un micro-listing de mes e-endroits préférés pour mater ces nouvelles fashion connexions :

- VOGUE TV (l'incontournable) et son cousin éloigné JALOU TV, où l'on croise une sélection hypra-actualisée des it-machins à voir absolument et certaines rubriques maisons entièrement en images à découvrir d'urgence : "Les obsessions d'Alexandra" et "Une minute chez...".

- L'onglet "Vidéos Mode" de la jolie Caroline Daily qui recèle d'interviews VIP (celle consacrée à Nicolas Guesquière et Charlotte Gainsbourg pour le lancement du parfum Balenciaga est terrible), de moments privilégiés en backstage des plus grands défilés ou shooting (Kirsten Dunst sous l'oeil de Mario Testino pour le magazine V, coulisses du lancement du parfum Kate Moss, etc...).


- La rubrique vidéos du mastodonte FashionJob, qui, sous ses airs de vieux dinosaure de la mode sur Internet, fournit toujours de la news bien fraîche et, de facto, du clip tout aussi frais. Elle permet également de visionner des vidéos plus confidentielles tournées sur les différents salons professionnels autour du Globe; sans parler de ses moodboards tendances version animés plutôt originaux et bien montés.

- Last but not least, NOWNESS, le magazine de mode en ligne créé par le groupe LVMH (mais éditorialement indépendant) (enfin c'est ce qu'ils disent). En quelques mois, ce site glamourissime est presque devenu la bible incontournable de tous les fans de tendance, mettant en avant des sujets quotidiens mixant séries mode ultra pointues tournées en vidéo, sélection de spots gastronomiques, exclusivités musicales, portraits... Un contenu très worldwide pour mettre de la hype au cœur du quotidien.


Vous avez maintenant de quoi surfer pendant les prochaines heures (jours, mois, années...?!) et il est donc l'heure pour moi de vous laisser (dis autrement, je rends l'antenne, à vous les studios).

Mais pas avant de vous avoir donné l'info cruciale du jour (dixit la consommatrice vorace de presse que je suis) : Envy est le premier support à pâtir de la guerre des hebdomadaires féminins qui a commencé avec le lancement de Grazia en août 2009, et vient d'être racheté par le groupe Lagardère qui intégrera ses spécificités éditoriales au coeur de son propre titre BE (mariage forcé = raté ?!).

RIP Envy.

F.B

mardi 14 septembre 2010

Shearling Shoes

"Rien de plus original, rien de plus "soi" que de se nourrir des autres. Mais il faut les digérer. Le lion est fait de mouton assimilé".
Paul Valéry

J'aurais pu écoper d'une punition aux airs d'un "Copiez 20 fois la phrase suivante : "Je suis un mouton de la mode et je ne fais que suivre mon troupeau". Et répétez-la à voix haute distinctement (devant toute la classe, oui, oui, oui)".


Mais vivre la mode n'est pas chose aisée, surtout lorsque nos papesses internationales (entendez Anna Wintour = gourou diabolique) (t'as qu'à voir mon nouveau tee-shirt) érigent la socquette dentelle, le cycliste ou le sabot comme attributs géniaux.

Heureusement, fidèles apôtres, elles nous servent cet hiver un "it truc" bien chaud, et donc bien de saison : le mouton (euh, non, je ne causais pas Ramadan en parlant saisonnalité).

Sauf qu'attention, on ne dit pas "mouton", on dit "shearling". C'est plus chic et plus choc (vous verrez, ça interpelle toujours son audience de dire "shearling", ça fait pointu) (turlututu chapeau pointu) (ok, je sors).

Matière star et tendance reconnue à la vue de nos vitrines blindées de bombardiers aviateurs en peau retournée ou de boots caramel fourrés. Sans vous parler des tonnes de poils frisés croisés récemment sur papier glacé.


So... Forcément j'ai cédé (vu l'ampleur du phénomène, il ne vous reste plus qu'à trouver le modèle qui vous convient et remercier la bestiole n°46, morte pour la mode) (je vous aurais prévenues), ASOS à portée de main et de CB.
Panier validé et auréolé d'une odeur de méchoui... Comment vous dire que j'attendais le colis et me tenais prête à dépecer la bête (et le livreur UPS en cas de détresse).

Boots ASOS

Mais ce premier attentat à la pudeur animalière ne me donne que des envies d'encore, et d'encore plus fort... Notamment avec cette veste Helmut Lang à se damner (si, moi je me damne devant tant de beauté) repérée chez Net-à-porter (note à moi-même : arrêter de traîner sur Net-à-porter alors que je ne peux me payer qu'un porte-clés) (et encore, faut voir lequel).


F.B